Toujours très régulière dans mes publications (faux), voilà enfin la suite de mon dernier article « Mes débuts dans la vie de Maman ».
Selon moi, ce sont les sujets les plus importants à aborder. J’insiste vraiment sur le fait que je vous partage mon expérience sans jugements, sans être donneuse de leçon, je donne simplement ma vision des choses. Elle ne sera pas partagée par tous, et c’est normal. Chaque enfant est différent, chaque vie de famille est différente. Mais si cela peut aider d’autres Mamans (ou Papas?) à se sentir moins seule dans cette grande aventure alors c’est tout ce qui m’importe.
Je vais me lancer dans un long discours mais c’est important car souvent on ne prend pas le temps d’en parler vraiment. Du moins c’est l’impression que j’ai, tout comme les cops’ Mamans qui m’entourent. Ce qui d’un côté est tout à fait normal. Heureusement nous ne sommes pas obligées de toutes nous lancer dans un article à rallonge. Et pourtant, chaque expérience est unique, passionnante, mais surtout bénéfique pour tenter d’appréhender au mieux cette étape de la vie.
Alors parfois, on garde pour soi, on se dit à quoi bon, ou bien qu’on ne peut pas nous comprendre. On reste en surface pour ne pas s’étaler, pour ne pas se plaindre. Avec ma “micro” expérience Maman (bientôt 1 an et demi), j’avais vraiment envie de partager ce ressenti avec vous, et briser ces millions de tabous sur la Parentalité. Ce chamboulement dans notre vie, on essaie tant bien que mal de l’imaginer, d’écouter, et de lire pour s’y préparer.
Et finalement j’ai réalisé que j’étais toujours bien loin du compte. Je ne peux m’empêcher de vous sortir cette phrase (parfois difficile à entendre au départ) : Tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne le réalise jamais complètement. Mais c’est la vérité. Car c’est en le vivant tous les jours, du matin au soir, c’est la qu’on mesure vraiment tout ce que cela représente.
Dans ce cas là vous me direz, ok alors pourquoi lire ton article ? Car même si c’est une réalité, c’est aussi pour cette phrase que je n’ai pas envie de m’arrêter là.
J’ai l’impression que l’on devient Maman seulement à partir du moment où on le réalise vraiment. Pas uniquement à la maternité quand on vous donne l’heure exacte de la naissance (21h20). Certaines vont le réaliser immédiatement à cet instant précis en salle d’accouchement, d’autres le lendemain ou bien une semaine après. Lorsque l’on réalise enfin que ce petit être est le nôtre, et que nous avons sa vie entre nos mains, on comprend d’un seul coup que tout notre rythme sera organisé autour du bébé. C’est le flou total et le début du grand saut dans l’inconnu.
Moi c’était en sortant de la maternité. Ce qui peut paraître étrange car 2 jours avant j’étais pourtant bien dans le vif du sujet : 4h du mat’, je viens terminer la 2 ou 3ème “tétée” de la nuit. La cacahuète dort comme un plomb, et moi j’essaie de vider mes seins dans le lavabo avec de l’eau chaude. Étrangement, à cet instant, je n’avais pas encore pris conscience que j’étais devenue Maman 😂.
Tout est tellement surréaliste dans cette chambre, que pour moi, il est difficile de trouver tout cela normal du jour au lendemain. La seule chose que je sais c’est que je suis en admiration totale devant cette bouille si fragile, et que je l’aime déjà de tout mon cœur. Je suis fascinée par chaque expression de son visage déjà tellement éveillé. Deux jours après sa naissance, elle m’avait déjà affiché un micro sourire par surprise pendant une vidéo. Bim ! Flèche dans le cœur !
Comme je le disais c’est une fois sortie du contexte de l’Hôpital, que je suis devenue Maman. Dès la minute où nous nous sommes installés dans la voiture (le sourire jusqu’aux oreilles) avec Marion dans le cosy et moi à côté d’elle, de peur d’être déjà trop loin pour elle. Ce moment ou juste on se regarde avec Romain en souriant, et ou l’on se dit ça y est, c’est parti ! Un mélange de joie, de folie, d’angoisses, de doutes, d’impatience et de questionnements. Ce beau mélange, le premier d’une loooongue série à venir.
Et toi, tu l’as ressenti quand ce sentiment ?
Devenir Parent, Papa, Maman c’est magique. Pour moi, c’est l’une des plus belles choses qui me soit arrivée. Qui nous change à tout jamais. J’aime la serrer contre ma poitrine (l’emprisonner dans mes bras le plus longtemps possible, jusqu’à ce qu’elle ne le veuille plus). Sentir l’odeur de sa nuque ses cheveux, entendre ses rires, ses babillages aussi incompréhensibles qu’adorables, ses cris, ses regards malicieux (même quand elle me teste, en jetant son doudou 10 fois avec son regard du genre : « ramasse-le esclave ». Voir la complicité qui se crée avec son Papa.
J’aime aller la réveiller chaque matin (même quand elle nous a fait passé une nuit atroce). Depuis qu’elle est née, je ne vois pas comment mieux démarrer ma journée. J’aime aller la retrouver chez sa nounou le soir, parfois un peu en avance juste pour l’observer dans le jardin au loin sans qu’elle me voit. Plus le temps passe, plus notre amour déborde pour notre Mayon (surnom d’une de ses copines chez sa nounou qui ne sait pas encore prononcer les « r »).
On ne sait pas jusqu’où ça peut aller mais clairement ça déborde d’amour pour cette petite briochette (oui elle a environ une dizaine de surnoms, avec nous elle est mal barrée la pauvre!).
Chaque jour, je mesure la chance que j’ai de l’avoir dans notre vie. Souvent, je pense aux femmes qui espèrent, attendent depuis longtemps leur tour et qui ne pensent qu’à une chose en se levant le matin justement : être à leur tour Maman. Je pense souvent à ces femmes et je m’estime tellement chanceuse. Je suis de tout coeur avec elles. Le psychologique joue tellement dans cette (parfois) longue attente. Il faut savoir s’écouter, se laisser souffler. Courage et patience à celles qui se reconnaissent dans ces quelques phrases.
Devenir Maman, c’est une vrai formation (la plus dur de ta life ahah) tout aussi génial à vivre qu’épuisant. Quand tu passes en mode Mam’s, tu oublies très vite toutes les règles que tu aimes te fixer durant la grossesse. Encore une fois je parle pour moi. Même si je sais que c’est le cas pour un bon nombre d’entre nous. Du style :
Clairement au tout début il y avait beaucoup de jours SANS. Voir des semaines sans, ou tu n’as aucune force ni aucune envie de t’occuper de toi plus qu’une douche. Quand tu en as le temps ! Des journées en legging avec du lait séché sur le t-shirt, en mode Lynette Scavo dans Desperate Housewives. Ce qui semblait une exagération risible est parfois une réalité.
Tu as juste envie d’être là à 100% pour ton petit bébé d’amour, kiffer ses gazouillis et ses moindre expressions. Ou subir ses pleurs de décharge en fin de journée ahah ..
Même si cela peut paraître futile au début : se prendre 15/20min dans sa journée seule , pour se maquiller, se faire un masque visage, gommage.. bref un truc cocooning ou qui nous fait du bien, peu importe lequel. C’est INDISPENSABLE.
Avec le temps on s’organise et on apprend à penser aussi un peu à soi et c’est très important. Savoir ne pas s’oublier.
D’accord j’exagère, il y a des Mamans qui y arrivent bien et tout se passe sans problème. Mais ce n’est pas toujours le cas. Ici pour les débuts de la diversification avec Marion, c’était quand même ULTRA pratique. Même si pour les tous premiers repas, ce n’était pas compliqué de lui faire cuire ses premiers petits légumes. Et tout lui faire goûter un par un. Après la réalité c’est que tu n’as pas toujours le temps et c’est ok. Depuis plusieurs mois maintenant je fais beaucoup de ses repas. Surtout depuis qu’elle mange des morceaux, c’est tellement plus simple.
Mais dans les débuts ce n’était jamais assez lisse, ou la texture ne lui plaisait pas toujours. Alors clairement quand tu n’as pas le temps, que tu es frustrée d’avoir préparé pour rien, ou que tu as tout simplement la flemme, c’est blédina/babybio & co et c’est OK :). Je trouve que nous avons tous beaucoup d’aprioris sur les petits pots bébé. Moi la première avant de tomber enceinte. J’ai assisté il y a quelques mois à un “café poussette” super intéressant avec le Docteur Patrick Tounian pour Les Aliments de L’Enfance.
Tout est tellement archi contrôlé et vérifié dans ce domaine que je n’ai aucun problème à lui donner des petits pots. Ça permet aussi de proposer des nouvelles recettes auquel tu n’aurais pas forcément pensé. Par contre, je compare souvent les compositions, et notamment en priorité le sel & le sucre présent dans les différentes préparations.
En fait, j’ai surtout suivi mon instinct maternel sans trop me prendre la tête. C’est un peu le conseil que j’ai envie de toutes vous donner d’ailleurs. Car toutes ces petites expériences du genre Montessori (qui sont pour la plupart très bien) j’en ai testé quelques-unes forcément et c’est super pour le développement de bébé, mais pas de là à tout suivre au pied de la lettre.
Ce n’est pas mon délire. Du genre la DME (diversification menée par l’enfant) autrement dit, retrouver ta cuisine/table à manger/chaise haute, comme s’il y avait eu une tempête de purée dans toute la pièce, y compris dans les cheveux de bébé. Bof bof.. Alors oui je le fais .. mais à très petite dose (et pour cela j’aime bien utiliser les portions Yooji, qui sont top tant au niveau de la composition que des textures). Et puis, selon moi, je trouve que c’est cool un temps seulement. Certes, c’est bien pour la motricité mais par la suite ça n’aide pas spécialement bébé à manger avec sa cuillère, bien au contraire. C’est comme tout, il ne faut pas en abuser.
J’en profite pour vous partager ici les comptes Instagram que j’aime suivre au quotidien pour trouver pas mal de conseils sur la nourriture, le dodo, la motricité etc..
Et si je terminais sur ce sujet, car je n’en suis qu’à la 1ère partie et c’est déjà beaucoup trop long..! Difficile de résumer rapidement la sensation de “Devenir Maman”. On va dire que c’est une addition de plusieurs choses : on se sent forcément différente. Nos priorités changent. Nos angoisses évoluent. C’est le plus beau rôle de notre vie et le plus prenant aussi. Avec de nouveaux achats qui font partie de ma routine. J’ai l’impression de passer ma vie en pharmacie depuis 1 an et demi : sérum phy, doliprane, lait en poudre.. AMOXICILLINE (tu verras tu apprendra très vite à le dire sans te tromper..!) et j’en passe !
Je me rappelle de la première fois ou j’ai dû dire au téléphone “Bonjour, c’est la Maman de Marion”. Je crois que c’était pour son inscription à la Mam de Bordeaux. En le disant à voix haute, j’ai trouvé ça super étrange tout en gardant cette pointe de fierté qui me donnait le sourire au téléphone.
J’aime beaucoup le compte de @papaplume qui a écrit un livre sur le sujet (que je suis en train de dévorer). Il retranscrit parfaitement ce quotidien, toujours avec les mots justes. Voici un extrait d’une de ses dernières publications :
Tout est dit.
Ils sont tous différents. L’idée n’est pas de se comparer ou de penser que ce que j’ai vécu sera pareil pour vous. Mais plutôt comment (avec j’espère le recul nécessaire) j’essaie un peu de l’analyser. Et si peut-être nous partageons les mêmes impressions sur cet aspect de la vie de Maman dont on ne parle jamais ou trop peu.
J’aimerais vraiment savoir, de combien de temps, le corps a réellement besoin (même si cela est variable en fonction de chacune) pour se remettre des neufs mois de grossesse puis d’un accouchement. Si quelqu’un à la réponse… ? 🙂
Combien de temps pour se remettre d’un accouchement et tout ce qui s’en suit : cicatrisation, allaitement, fatigue musculaire, articulaire..et ce que j’appellerais le “grand huit des hormones”..
Nous sommes amenées à vivre une multitude de changements dans notre corps. Et aujourd’hui, la façon dont je vois le mien a tellement évolué. Pourtant les premiers mois qui ont suivi l’accouchement je n’y pensais pas une seconde de cette manière.
Cela fait aussi partie des choses auxquelles je ne m’attendais pas.
Comme la plupart des femmes enceintes,
on ne pense qu’à une chose :
Pitié que le gros bidou que j’ai en ce moment tout lisse, tout rond, ne se transforme pas en ventre mou durant X mois.
Pourvu que je retrouve un tout petit peu de mon corps d’avant. J’espère que je n’aurais pas trop cette fameuse “bouée” si difficile à éliminer. Et je me disais aussi sans cesse : bon ok je sais que je peux dire adieu aux peu d’abdos qu’il me reste.. etc, etc ..
Bref toutes ces phrases qui ont pu raisonner dans ma tête et qui n’ont finalement pas été d’actualité après mon accouchement.
C’est simple, 5 jours après sa naissance je n’avais déjà quasi plus de ventre.. et 15 jours après c’est comme si je n’avais jamais été enceinte.
J’avoue que je n’en revenais pas, et j’étais contente de me dire que je n’aurais quasi rien à faire pour retrouver mon poids initial. Mais cela reste quand même très déstabilisant de passer du tout au tout en si peu de temps ! En réalité, j’étais tellement épuisée, qu’avec la fatigue, l’allaitement et sans doute aussi l’anxiété/l’excitation des premiers jours j’ai perdu mes 10/11kg en un temps record (oui déjà ce n’était pas grand chose).
Alors pour beaucoup d’entre vous, vous me direz : ohlala mais cette chance que tu as ! J’ai d’ailleurs déjà reçu beaucoup de message sur Insta comme :
-Wow comment tu as fait pour retrouver ce corps moi je galère tellement !
-Ok tu as vraiment accouché y’a 6 mois ?
(Et justement merci pour votre bienveillance au quotidien pour ça j’ai vraiment de la chance, je pense n’avoir quasi jamais reçu de messages “méchant” ou haineux depuis toutes ces années 🙏)
En réalité, oui on pourrait croire que j’ai retrouvé ma silhouette telle qu’elle était. Mais pour être tout à fait honnête ce n’est pas si simple. Et il ne faut pas croire que tout ça s’arrête seulement à un chiffre sur la balance ou bien un ventre encore un peu rond ou non.
Je ne m’y attendais pas mais je suis plus mince qu’avant. J’ai toujours eu un rapport avec mon corps et la nourriture super « détente ». Zéro prise de tête jamais. Quand parfois je sentais que j’avais pris un peu de poids ou que tout simplement je mangeais n’importe comment, je me reprenais un peu en main et surtout je me remettais un peu au sport et basta. Dans un rythme plus qu’approximatif. Mais c’est sur que ,pour ma part, limiter la crème, le fromage et la grosse brioche du matin ça aide ..:)
Je n’ai jamais entamé de régime (oh my god j’aime trop manger et le rosé pour ça 😅). Et j’ai toujours eu tendance à grossir plutôt que de mincir facilement. Jusqu’à aujourd’hui. Maintenant je suis clairement plus mince qu’avant d’être tombé enceinte. J’ai facilement 4 ou 5 kg de moins et impossible de les reprendre.
Encore une fois, vous pourriez me dire :
où est le problème ?
Comme je l’expliquais quelques lignes plus haut ce n’est pas seulement une question de poids. Je ne fais pas de fixette là-dessus. Mais c’est cette vision de mon corps qui a beaucoup changé, comme si parfois je ne le reconnaissait plus du tout. Je m’aimais d’avantage avec ces 5 kgs en plus sur la balance, et surtout avec les formes qui vont avec !
Maintenant une très grande majorité de mes vêtements sont trop grands pour moi. Et je pense que ce qui est le plus difficile à encaisser c’est ma poitrine. Qui n’est plus DU TOUT la même. J’ai perdu facilement 1 ou 2 tailles de bonnet (je n’ai même jamais été capable de vraiment vérifier). Idem pour chaque soutien-gorge, tout est trop grand, et je vous laisse imaginer l’étape du maillot de bain (qui auparavant n’était pas un complexe mais qui est clairement en train de le devenir doucement mais sûrement..).
Je prends sur moi car il y a des choses bien plus graves. Mais cela s’ajoute justement à une petite liste de nouveaux complexes que j’ai découvert au fur et à mesure. Ils me sont un peu arriver en plein face il n’y a pas si longtemps :
*vergetures : ma petite peau zebrée que j’accepte la plupart du temps.
*varices : sublimes veines bleues apparentes (10 fois plus qu’avant l’accouchement) que clairement je n’accepte plus du tout.
*rééducation du périné : bon ça ce n’est pas un complexe. Mais on va dire que ça s’ajoute à cette liste des « petites nouveautés dans ton corps ». Nous pourrions en parler des heures, mais la seule chose à retenir c’est : à ne surtout pas négliger (et ce même après les séances kiné terminées, c’est un peu tous les jours/semaines/ toute la vie!).
*perte des cheveux : parfois c’est totalement l’inverse, moi j’étais en mode cheveux sublimes pendant 9 mois, puis 4/6mois après l’accouchement : Une vrai cata ! Et même en ce moment, pile un après, j’ai le sentiment que ça recommence exactement de la même façon. Je pensais être sortie de cette période : se retrouver avec une poignée de cheveux énorme dans la main après chaque shampooing et partout dans la maison. Et rebelote ! Vous aussi vous l’avez eu à plusieurs reprises ?? Ce qui m’a clairement sauvé à l’époque : Les ampoules Triphasic Furterer (les shampooing associés aussi sont top) + les compléments alimentaires Luxéol.
Je vais donc me lancer sur une nouvelle cure de compléments alimentaires, sans doute avec une marque différente pour changer.
* acnée : avec ma poitrine, clairement une des pires régressions dû aux hormones. Depuis mon accouchement je suis passée par tous les stades mais clairement ce n’est pas simple. C’est par périodes, mais je n’ai jamais eu d’acné à ce point même en étant ado.. ! You-pi.
Je sais que beaucoup souffre du fameux masque de grossesse. Ce n’est pas mon cas. Mais en ce qui concerne les tâches en général acné ou autres voici mes marques fétiches : Sérum anti-tâches de Caudalie / Le masque nuit anti-tâches de Patyka : les résultats sont vraiment là, ça vaut le coup d’investir dans ce genre de produits.
// Encore une fois, je tiens à émettre un gros STOP. Pour ne pas vous effrayer non plus, ce n’est pas le but 🙂
Cette liste (même si elle concerne beaucoup d’entre nous) est seulement la mienne et ne sera pas forcément la votre 😅
D’une part nous sommes loin de le vivre toute à la même échelle, et petit deux : parfois ce genre de problèmes hormonaux peuvent aussi arriver pendant et parfois uniquement pendant la grossesse (si seulement!). Mais dans tous les cas cela reste des phases qui évoluent au fur et à mesure en fonction de chacune.
Alors il faut prendre son mal en patience, et tenter de l’accepter/de s’accepter avec ce nouveau corps. Car le plus beau dans cette histoire c’est ce petit bébé potelé, qui a ce pouvoir de tout vous faire oublier grâce à un sourire. //
J’ai réalisé que j’arrivais de moins en moins à me mettre en avant. La preuve je fais beaucoup moins de stories “face caméra”, je sais que vous me dites souvent d’en faire plus. Et je suis d’accord que c’est plus agréable à regarder de temps en temps (sans en abuser non plus). Mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Et puis c’est comme ça. Et je n’ai jamais eu envie de me forcer sur Instagram.
Sinon quel est intérêt et ou est le plaisir..?!
Alors comment mieux vivre
son Post-Partum ?
Je n’ai pas de solutions miracles. Mais rien que de vous écrire ces mots, ça fait beaucoup de bien. Alors l’une des seules choses que j’aimerais vous conseiller c’est d’en parler. Parlez-en au maximum, entres copines, autour de vous, en commentaire, sur les réseaux. Car il y a trop de non-dits, trop de sujets que l’on n’ose pas aborder et qu’on découvre sur le tas.
Et pourtant, on vit TOUTES la même chose. Souvent dans les moments difficiles je me dis que je me plains alors qu’il y a bien pire. Il y a des enfants pour qui, par exemple, le sommeil c’est un vrai combat au quotidien, une histoire sans fin (Marion faisait ses nuits à 2 mois, le rêve. Bon même si en ce moment grosse régression c’est terrible). Il y a des bébés qui font des otites à répétition, tout le temps (ici on a déjà eu 3 otites). Il y en a d’autres qui sont en mode bébé RGO qui ont énormément de reflux, ou qui ne supportent pas certains laits en poudre. D’autres qui font des allergies, ou d’autres encore qui ont des maladies graves, malformations.. bref bien évidemment nous sommes toujours amenées à relativiser.
Peu importe le vécu, on a vraiment besoin de se sentir comprise et écoutée. Et dans ces moments là, on est peut-être au boulot, avec des collègues à 90% masculin, ou juste avec des personnes dont nous ne sommes pas assez proche pour parler de ça. Quand on bosse de chez soi, et que l’on se retrouve souvent solo devant son ordi (hey coucou). Dans tous ces moments-là on a envie de se confier aux bonnes personnes. Dieu merci j’ai une meilleure amie absolument génialissime qui écoute gentiment toutes mes histoires et mémo vocaux (ou plutôt podcast) depuis des années. Mais je pense qu’il faut aussi savoir aussi en parler à d’autres personnes que son conjoint ou sa meilleure amie.
D’autres Mamans/Parents qui vous aideront à : relativiser, vous sentir moins seule, rire des situations les plus inattendues (et dieu sait qu’il y en a jour après jour!), vous aidez à tester d’autres choses dans les moments ou vous aviez l’impression d’avoir déjà tout essayé. Et surtout vous amenez à ne pas (trop) culpabiliser sur tout !
Au delà des copines Mam’s en or que j’ai dans mon entourage
(elles se reconnaitront ❤️), j’ai la chance de partager aussi ce petit bout de vie avec vous régulièrement sur Instagram. Occasionnellement avec quelqu’unes ou très souvent avec d’autres. Merci.
C’est aussi pour ça que j’aime Instagram, ce n’est pas juste poster un look ou une vidéo en plus, c’est aussi échanger avec des personnes que l’on aurait sans doute jamais rencontré au cours de notre vie.
J’ai encore une ULTIME partie qui viendra vraiment conclure ces deux articles sur la Parentalité. Et comme je voulais éviter une lecture d’environ 5 jours, je me dis qu’il est plus sage de faire une pause ici 😌 Comme la fois précédente, toutes vos remarques & conseils sont les bienvenus en commentaire de l’article. À mon tour de vous lire un peu !
Le dernier sujet que je voulais aborder est « Vie de Parents, Vie de Couple »…j’ai déjà quasi tout rédigé.
Alors je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour la suite & fin de ce Chapitre.
Car oui j’avais beaucoup à dire mais je ne vais pas vous parler uniquement de ça non plus je vous rassure.
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